Inspirée d'oeuvres telles que 1984 de George Orwell, Fahrenheit 451 de Ray Bradbury ou encore La Disparition de Georges Perec, la pièce est une dystopie qui se déroule en huis clos, dans des décors de cave et de plateau de télévision.
La pièce montre des situations intrigantes ou décalées, dans un monde où le pouvoir s'est concentré petit à petit dans les mains d'une entité mystérieuse, l'Industrie, qui ne laisse au Ministère qu'un bête rôle administratif. Les enjeux sont la privatisation: du vivant, de l'espace commun, de la connaissance. Alors que ce système est l'opposé politique du Parti de 1984, son ambition est identique: la soumission de l'autre.
Mais au delà de la critique de l'ultra-libéralisme et de la propriété intellectuelle, la plus grande question de cette pièce c'est celle de la bravoure et de la lâcheté, qui ne sont pas nécessairement là où l'on pense.