Moi, Caliban

Moi, Caliban de Tim Crouch

L'autre version de La Tempête de Shakespeare


Moi, Caliban est un monologue donnant la parole à un personnage secondaire de La Tempête de William Shakespeare. Une façon surprenante de découvrir ou redécouvrir ce grand classique !


Abordant sa destinée avec ironie, Caliban nous effraie, nous fait rire, nous émeut. Tel un enfant-monstre esseulé sur une île habitée par la magie et la musique, il nous fait vivre l'histoire de La Tempête telle qu'il l'a vécue. Il revoit tout ce qui s'est passé sur SON île. Caliban nous parle de sa solitude, de sa différence qui le sépare des autres et des trahisons qu'il a subies.


Mise en scène : Tamara Fischer. Interprétation et direction artistique : Sami Kali. Création sonore : Pierre Vonnet. Création lumière : Nicolas Vivier. Production : Christophe Delesques. Régie : Christophe Delesques et Nicolas Vivier. Responsable billeterie : Charlotte Chabbey.

Avec le soutien de L'atelier de Mlle F., du Théâtricul, de La Loterie Romande, la Fondation Ernst Göhner et du Fonds mécénat SIG.

Intentions

Shakespeare fait pleinement partie de la culture anglaise. Il y est joué dans les écoles, les parcs, les rues, les cours de châteaux, au théâtre, à la radio, à la télévision. Ses oeuvres touchent encore le public aujourd'hui de par leur universalité et leur imagerie riche. Il y a une vraie joie dans la façon qu'ont les britanniques d'aborder son oeuvre et c'est cette même joie du partage que nous avons retrouvé dans le texte de Tim Crouch. Une envie de faire connaître l'univers de Shakespeare au plus grand nombre, une démarche profondément populaire. L'idée de donner la parole à un personnage qui n'y a pas droit, un personnage traversé par l'isolement, les craintes nous a touché. Les espoirs et déceptions de Caliban, bien qu'il soit fils de sorcière, traité de démon, d'être vil, sont profondément humains. 


La forme du monologue adressé au public permet de déployer un mode de jeu généreux et surprenant, en prise direct avec les spectatrices et spectateurs. Nous avons choisi de nous orienter vers un objet artistique dénué d'artifices : une scénographie réduite à son minimum pour sublimer la dramaturgie du texte et laisser la place au travail du corps et à la présence de l'acteur. Nous emmenons ainsi le public dans un univers sauvage et magique par les couleurs, la lumière ainsi que par la puissance des sons et de la musique - une île déserte suggérée pour permettre au public d'être libre d'ouvrir les portes de son imagination.


Une liberté nous est également offerte par l'auteur qui inclut des moments improvisés dans ses textes. Un outil adéquat pour nous adapter au public unique à chaque représentation. 

Presse

" Caliban voit les choses autrement " dans La Pépinière Genève

Calendrier

Crédit photo : Sofi Nadler